Son origine ; L'histoire de l'écriture japonaise :
Les Japonais n'ont eu leur écriture qu'au IVème siècle grâce aux Chinois qui leur ont transmit les caractères appelés « kanjis ». À partir de ces kanjis, au IXème siècle, les Japonais ont créé l'hiragana et le katakana. Ce sont les femmes (hauts placées car à l'époque les femmes étaient très discriminées) qui ont développé l'hiragana pour s'écrire et s'échanger des lettres sans que les hommes ne puissent comprendre leurs histoires. Alors que le katakana a été utilisé dans un but administratif par les hommes, pour le travail etc...
Ce qui explique pourquoi des pictogrammes sont parfois très ressemblants à ceux des Chinois.
Ce qui explique pourquoi des pictogrammes sont parfois très ressemblants à ceux des Chinois.
La prononciation :
e → entre "é" et "è"
u → entre "ou" et "u"
i & u → sont souvent avalés (comme dans "desu" [dèss] ou "tabemasu" [tabémass] ou "gakusei" [gakkséé])
g → toujours "gu"
h → toujours aspiré
r → entre "l" et le "r" roulé
s → toujours "ss"
w → à l'anglaise comme "water"
sh → toujours "ch"
ch → toujours "tch"
Remarque : L'intonation d'un mot peut varier selon la région (Osaka & Tôkyô n'ont pas la même intonation du mot pomme soit りんごen japonais) La grammaire ; la structure des phrases :
Les verbes sont toujours placés à la fin de la phrase. De plus, les verbes japonais n'ont pas de tableau de conjugaison ; ils n'ont que deux temps : le passé et le présent. Le futur est exprimé grâce à des compléments circonstanciels de temps ("demain" ; "dans deux jours"...).Les mots sont invariables (ni genre, ni nombre).On emploiera parfois des terminaisons quand il s'agira de groupe (-たちou -がたen poli). Et l'adjectif est toujours placé avant le nom pour le qualifier. Les particules sont utilisées pou préciser le rôle du mot qui les précèdent (sujet, C.O.D., lieu, possession, façon de, avec, pour...).
Citer le sujet n'est pas obligatoire. D'ailleurs, lorsque le sujet est cité une fois et tant que le sujet ne change pas, il n'est souvent pas redit dans les phrases d'après.
Une phrase japonaise utilise les trois écritures : hiragana, katakana, kanjis.
À la fin d'une phrase les japonais mettent un rond qui remplace notre point. La virgule est à l'envers. Il faut aussi savoir que les mots ne sont pas séparés les uns des autres excepté pour les noms et prénom étrangers. Contrairement à ce que l'on pense, le japonais ne s'écrit pas que de haut en bas, mais aussi et même plus souvent, de gauche à droite.
Filles et garçons :
Langue honorifique :
Elle varie par rapport à l'âge de l'interlocuteur, de la première rencontre, ou de la place hiérarchique dont il dispose. En effet, les relations sociales au Japon sont gérées par un certain nombre de concepts qui sont difficilement appréhendables pour un occidental. Trois de ces concepts sont présentés et leur importance dans le processus de socialisation est montré. Le concept de Uchi/Soto permet ainsi de souligner l’existence de conceptions spatiales visant à définir une personne qui sera alors considérée comme membre d’un groupe ou au contraire étrangère à ce groupe. Les concepts présentés permettent de mettre en valeur les processus de gestion des conflits.
Uchi et Soto sont des conceptions spatiales dont l’acception précise peut varier d’une personne à une autre. De manière générale, Uchi regroupe ce qui appartient à la « maison » tandis que Soto représente ce qui est extérieur à la maison. あげる ouくれる sont des verbes utilisés différemment selon les relations. Le verbe あげる est utilisé lorsque (par exemple) on donne une montre à un étranger, donc une personne membre du Soto. A l’inverse, lorsqu’on donne une montre à son père (ou autre personne de la famille), et donc à un membre de l’Uchi, on utilise くれる. Ainsi, les verbes あげる/くれる permettent à une personne arrivant au milieu de la conversation de déterminer si la personne à qui l'on offre la montre est membre ou non de l’Uchi de l'Uchi de celui qui donne la montre.
Tatemae et Hon’ne. Le Tatemae représente l’"identité sociale" tandis que le Hon’ne représente les aspirations véritables du japonais concerné, en tant qu’individu. Dans un espace « étranger » de type Soto, un japonais aura tendance à ne présenter de lui même que le Tatemae, son "identité publique". Il n’est ainsi pas facilement envisageable qu’un japonais présente son Hon’ne dans un espace de type Soto. A l’inverse, dans un espace Uchi, il n’est pas nécessaire de se limiter au Tatemae et les sentiments véritables peuvent transparaître.
La dichotomie Ninjoo/Giri se rapproche de celle de Tatemae/Hon’ne, à la différence du fait que Ninjoo (sentiments véritables) est opposé au Giri, qui définit l’obligation sociale. Giri représente ici toutes les règles et normes qui régissent la vie publique japonaise et qui permettent à tout japonais de se comporter correctement dans un espace Soto. Le point intéressant ici est que cette opposition n’est pas systématique. Par exemple, si un doctorant souhaite exprimer ses sentiments véritables envers son directeur de thèse, il peut le faire lors des sessions annuelles d’offres de cadeaux, telles que régulées par la vie sociale universitaire. Dès lors se pose la question de la véracité de l’attitude retenue : sentiment véritable (Ninjoo) ou bien obligation sociale (Giri).
Les kanjis :
Les kanjis ont au moins deux prononciations ; la chinoise, appelée "ON" et la japonaise, appelée "KUN".
Exemple : Le Mont Fuji → ふじ山 → 山se dit さんet non やま.
Les kanjis peuvent se prononcer pareil, mais ne s'écrivent pas de la même façon et n'ont pas la même signification.
Il y a dans les kanjis, des "clés" qui aident à trouver la signification des autres kanjis. Leur apprentissage n'est pas obligatoire, mais ceux de bases aide énormément si vous rencontrer des kanjis inconnus car ils vous aideront à comprendre son sens approximatif.
Exemple : 木 → arbre (la clé)
林 → bois, bosquet
森 → forêt
Elles se situent dans ces cas :
Ce sont parfois des pictogrammes avec leurs origines :
Ils peuvent parfois se combiner pour former de nouveaux mots :
Exemples :火山 → かざん → Volcan人口 → じんこう → Population
先生 → せんせい → Professeur
Connaître un kanji c'est : connaître l'ordre des traits pour le dessiner, ses différentes prononciations et significations. (N'ayez pas peur, nous les apprendrons au fur et à mesure.)
À l'heure actuelle les hiragana sont utilisés dans la base de l'écriture japonaise. Ils sont enseignés dès l'école primaire. Avec cet alphabet, un étranger pourrait tout écrire en Japonais.
Il y a 46 formes de base. Chaque forme est une syllabe (les japonais utilisent un alphabet syllabique (a, i, u, e, o, ka, ki, ku ke, ko...)).
On les utilise si aucun kanji n'existe pour le mot (certains mots n'ont pas d'équivalence en kanji comme (desu)), ou si la personne ne connaît pas le kanji ou encore, lorsqu'un verbe joue le rôle d'un auxiliaire.
Le “っ”plus petit que le “つ”est utilisé pour doublé la consonne qui le suit. On retient donc à l'oral un petit temps pour le lire mais on ne prononce pas « tsu ».
Le “う”allonge le son qui le précède.
Le “を”n'est pas une syllabe à part entière mais une particule.
Mais les katakana ont aussi leur utilité, et il va falloir les apprendre aussi ! Ils sont utilisés pour écrire tous les mots étrangers, y compris les prénoms étrangers.Ou encore si le mot est une onomatopée ( (rinrin) est la sonnerie du téléphone). Ou pour adoucir ou mettre en valeur un mot.
Le “ッ”plus petit que le “ツ”à la même fonction qu'en hiragana.
Le “ー”est un trait pour allongé un son. Il remplace la fonction du “う”.
Le “・”permet de séparer les noms et prénoms étrangers.
Les kanjis quant à eux servent à faire la distinction entre deux ou plusieurs mots dont la sonorité est la même mais la prononciation différente.
Les hiraganas :
Syllabes simples :
Syllabes dérivées :
Les syllabes juxtaposées (ou composées) :
Les katakanas :
Syllabes simples :
Syllabes dérivées :
Syllabes juxtaposées (ou composées):
Ordre des traits des hiraganas et katakanas :
Une fois tout cela appris, vous devez être capable de commencer les leçons de japonais, et d'apprendre à parler !
Ne vous décourager pas devant l'apprentissage des deux alphabets. Ils sont primordiaux et vous pouvez les apprendre de manière ludique : écriver ま(ma) et trouver dessiner quelque chose qui ressemble au signe et qui commence par "ma"
Exemple : le "ma" devient un "mat de bâteau"
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